Il y a des peuples cachés qui gardent des secrets ancestraux, ils sont les enfants de la forêt. Les Bribris, les Malekus et les Cabécares ont leur place dans l’histoire du Costa Rica, pays de montagnes, de rivières et de forêts luxuriantes.
Ils vivent dans les régions les plus reculées de la Cordillère de Talamanca ou près de la frontière avec le Panama. Ils ont construit leurs villages dans les vallées, loin des regards curieux des citadins. Ils ont su préserver leur culture, leur langue et leur mode de vie.
Les Bribris ont une langue complexe qui ne ressemble à aucune autre langue du Costa Rica. Elle est riche en sonorités, en mélodies, en rythmes. C’est une langue qui exprime l’âme de la forêt, qui raconte les histoires des esprits, des animaux et des plantes. Les Bribris ont des chamans, des guérisseurs, des conteurs. Ils croient que leur langue est sacrée, qu’elle leur permet de communiquer avec les esprits et de maintenir l’harmonie entre l’homme et la nature. Ils ont une culture spirituelle très riche, et pratique la médecine traditionnelle.
Les Malekus sont des agriculteurs, des potiers et des artisans. Ils ont une culture matrilinéaire, c’est-à-dire que les femmes sont les chefs de famille et les héritières des terres. Les Malekus considère que leur langue est leur patrimoine, leur identité, leur mémoire. Ils l’enseignent à leurs enfants, ils la chantent, ils la dansent. Leur culture est fortement liée à la nature, et leur artisanat est un moyen de perpétuer leur culture.
Les Cabécares, quant à eux, ont une culture basée sur la nature. Ils ont des rituels pour respecter les animaux et les arbres, et leur moyen de vie est fortement lié à la forêt.
En somme, chaque peuple autochtone a sa propre culture, ses propres croyances et ses propres coutumes qui ont été préservées au fil des siècles.