Le quetzal ressemble à un oiseau tout droit sorti d’un conte de fées, avec sa couleur verte émeraude chatoyante et sa longue queue spectaculaire qui peut mesurer plus de 50 cm. Cet oiseau est un habitant des forêts humides de montagne d’Amérique centrale, notamment au Costa Rica.
Le quetzal mesure environ 32 cm, mais il est célèbre pour les plumes sous-caudales du mâle qui peuvent atteindre un mètre de long. L’oiseau se reconnaît à première vue à la huppe de plumes effilochées qui surmonte sa tête et au développement des couvertures caudales, qui n’atteignent leur taille maximale qu’à l’âge de quatre ans. La couleur dominante du quetzal est le vert émeraude, mais son ventre est rouge, les rémiges noires et les rectrices externes blanches.
Sur la tête du mâle se situent deux sortes de disques de plumes dressés à la verticale, autour de ses yeux. Ils forment une courte crête en se rejoignant sur sa calotte. Le bec du mâle, un peu caché par ses plumes, est jaune tandis que celui de la femelle est noirâtre. Celle-ci est d’un vert plus terne que le mâle et a la poitrine brun gris et le dessous de la queue barré noir et blanc.
Le quetzal passe le plus clair de son temps dans les arbres très feuillus où il reste perché sur les branches basses, presque immobile, tournant de temps à autre la tête de droite et de gauche, ou encore ouvrant et refermant sa queue qui pend presque verticalement. Bien qu’il soit encore commun dans les régions restées sauvages, le quetzal est menacé par la perte de son habitat naturel, les forêts tropicales.
Le quetzal est répandu dans les forêts humides de montagne d’Amérique centrale, séjournant habituellement entre 2 000 et 2 700 mètres d’altitude. Au Costa Rica, il est possible d’apercevoir le quetzal dans des endroits tels que le parc national Los Quetzales, le parc national du volcan Arenal ou encore dans la réserve de Monteverde.
Le quetzal a également une grande importance symbolique pour les peuples indigènes de la région. Le quetzal est également un symbole important dans la culture et l’histoire de l’Amérique centrale, en particulier au Guatemala, où il est représenté sur le drapeau national et sur la monnaie. Chez les peuples précolombiens, le quetzal était considéré comme un oiseau sacré, un symbole de liberté, de beauté et de divinité. Les Aztèques l’appelaient « quetzalli », ce qui signifie « plume précieuse » en nahuatl, la langue indigène mexicaine. Dans la culture maya, le quetzal était considéré comme un symbole de la royauté, de la liberté et de la sagesse. Les plumes de quetzal étaient également utilisées pour les vêtements et les ornements de la noblesse.
Au-delà de son importance historique, le quetzal est également un symbole de conservation de la biodiversité et de l’importance de préserver les écosystèmes naturels. Les efforts de conservation au Costa Rica et dans toute l’Amérique centrale ont permis de protéger les habitats naturels du quetzal, mais il est toujours important de continuer à lutter pour la préservation de ces espèces remarquables.